Longtemps resté à l’écart des radars médiatiques occidentaux, le Japon s’impose aujourd’hui comme l’une des nations les plus performantes sur marathon. Un constat étayé par les chiffres : plus de 150 coureurs nippons sont déjà passés sous les 2h10, un record mondial en termes de densité. Le record national, détenu par Kengo Suzuki en 2:04:56, témoigne également du haut niveau des élites japonaises.
Au-delà des chronos, c’est toute une culture de la course de fond qui s’exprime. Une rigueur d’entraînement très marquée, une tradition ancrée dans les universités et les équipes d’entreprise, et des méthodes parfois différentes de celles qu’on retrouve en Europe ou aux États-Unis.
Pour mieux comprendre ce qui façonne cette excellence, nous avons échangé avec Aoi Ota, jeune marathonien japonais de 23 ans, athlète sponsorisé par Amazfit, qui affiche déjà un record personnel de 2h08’31’’. Un échange qui permet d’éclairer les spécificités de l’approche japonaise.
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Entretien avec Aoi Ota, étoile montante du marathon !
Tu es japonais et on sait que les coureurs de ton pays sont connus pour courir beaucoup de kilomètres à l’entraînement. Est-ce aussi ton cas ?
Par rapport à d’autres, je ne cours pas autant. Mais je prévois d’augmenter progressivement mon volume de kilomètres dans les mois à venir.
Quels sont, selon toi, les bénéfices d’un kilométrage élevé ?
Courir de longues distances régulièrement est très utile pour progresser en course de fond. Cela renforce le corps et améliore l’endurance. Mais il faut aussi noter que l’approche japonaise est différente de celle qu’on voit ailleurs dans le monde. Le rythme de base, la durée des séances et le niveau de confort à ces allures sont vraiment spécifiques.
Comment utilises-tu les données de ta montre connectée dans ton entraînement ?
Je m’en sers pour comparer mes données actuelles avec celles du passé. Je regarde combien j’ai couru et comment je me suis senti à telle ou telle allure. Mais ce qui est tout aussi important, ce sont les données liées à la récupération. Elles m’aident à planifier mes séances à court et moyen terme. Grâce à ces infos, collectées par ma montre Amazfit, je peux savoir, voire anticiper, comment mon corps va réagir à certains entraînements.
Quelles sont les chaussures que tu utilises le plus souvent pour t’entraîner ?
J’utilise principalement les Adidas Supernova Rise 2.
Et pour les marathons, quels modèles privilégies-tu ?
Pour les courses, j’alterne entre l’EVO1 et l’EVO2.
Peux-tu nous expliquer ta stratégie nutritionnelle pour un marathon ?
Je veille à avoir suffisamment de glucides avant le départ. Je m’assure d’en consommer correctement en amont de la course, puis je continue à m’alimenter pendant l’épreuve avec des boissons très riches en glucides.
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