En trail et en course à pied, la frontale est un élément clé dès que l’on sort de nuit ou tôt le matin. Selon l’usage, on n’a pas tous les mêmes besoins : certains recherchent avant tout de la puissance et de l’autonomie, d’autres privilégient la légèreté et la discrétion.
Dans cet article, je vous propose le test de deux frontales Silva aux philosophies très différentes : la Silva Free 900 S, orientée performance et longue distance, et la Silva Smini Fly, ultra-légère et minimaliste. Avant de passer au retour terrain, commençons par une présentation technique de ces deux modèles.
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Présentation technique des frontales Silva !
Silva Free 900 S
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La Silva Free 900 S est une frontale clairement pensée pour le trail engagé et les longues sorties nocturnes. Elle développe une puissance maximale de 900 lumens, ce qui permet d’éclairer loin devant soi et d’anticiper facilement le terrain, même à bonne vitesse. Elle bénéficie de la technologie Silva Intelligent Light, qui combine un faisceau large pour la vision périphérique et un faisceau longue portée pour la lecture du terrain.
Comme les autres modèles de la gamme Free, elle utilise un bandeau minimaliste avec câbles intégrés, ce qui améliore le confort et limite les points de pression. La batterie, compacte mais performante, peut être placée dans un sac ou un gilet, ce qui réduit le poids sur la tête. Trois modes d’éclairage permettent d’adapter la puissance et de gérer intelligemment l’autonomie en fonction du terrain et de la durée de la sortie. Cette frontale s’adresse clairement aux coureurs qui recherchent puissance, stabilité et fiabilité.
Silva Smini Fly
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À l’opposé, la Silva Smini Fly joue la carte de la légèreté extrême. Avec un poids d’environ 38 grammes, c’est une frontale que l’on oublie presque une fois sur la tête. Elle propose une puissance maximale de 250 lumens, largement suffisante pour des footings nocturnes, des sorties trail peu techniques ou comme frontale de secours.
Elle dispose de trois niveaux d’éclairage, ainsi que d’un mode lumière rouge, utile pour préserver la vision nocturne ou être vu sans éblouir. Sa batterie rechargeable en USB-C offre une bonne autonomie, notamment en mode faible, ce qui en fait une frontale simple, efficace et très pratique au quotidien. La Smini Fly est pensée pour ceux qui veulent une frontale compacte, discrète et facile à transporter.
Le test des frontales Silva sur la ASICS SaintéLyon !
Pour la SaintéLyon, j’ai eu l’occasion de tester deux frontales de la marque Silva, que je connaissais de nom mais que je n’avais jamais utilisé à l’entraînement ni en course. J’ai opté pour une stratégie à deux changements : couvrir la majeure partie de la nuit avec la Free 900, puissante et fiable, puis, lorsqu’elle commençait à faiblir, passer à la Smini Fly, plus légère et suffisante pour terminer la course au lever du jour. Cette combinaison m’a permis de gérer parfaitement l’éclairage tout en allégeant le poids sur les derniers kilomètres. Le gros avantage de la marque, ce sont les batteries déportées sur les modèles les plus puissants, et j’ai adoré ce système ! C’est exactement ce que je vais vous raconter dans mon retour de test.
Confort
Note :
(9/10)
La Silva Free 900 est extrêmement confortable. J’ai adoré sa légèreté sur la tête, surtout comparée à d’autres modèles de marques concurrentes. Rien ne bouge, même dans les descentes, puisque la batterie est déportée dans le sac d’hydratation. Le câble, bien que long, ne m’a jamais gêné : l’astuce est de laisser juste assez de fil pour qu’il ne bouge pas. Le bandeau ne serre pas et s’ajuste parfaitement ; il est très efficace grâce à sa bande antidérapante, qui maintient la frontale bien en place tout au long de la course.
Pour sa part, la Smini Fly est ultra-légère, et c’est clairement son plus grand atout. À la fin de la course, j’avais presque l’impression de ne rien porter sur la tête, ce qui rend chaque kilomètre beaucoup plus agréable.
Facilité d’utilisation
Note :
(9/10)
La Silva Free 900 propose plusieurs niveaux d’intensité faciles à ajuster, et j’ai particulièrement apprécié son mode dégressif : en l’allumant, elle démarre directement à l’intensité maximale, très pratique en cas d’urgence. Sa structure modulable à l’avant est vraiment pratique, et pour moi, son gros point fort reste la possibilité de régler la position de la lumière au degré près, ce qui n’est pas toujours possible sur d’autres marques.
La Smini Fly, quant à elle, ne dispose pas de ce système de réglage précis et fonctionne avec plusieurs crans classiques. Malgré tout, elle reste très intuitive à utiliser : petits boutons, faisceau orientable, fonctions basiques faciles à gérer… Elle a tout d’une frontale pratique et simple, idéale pour les néophytes ou pour ceux qui veulent un éclairage efficace sans complication.
Luminosité
Note :
(8/10)
La Smini Fly offre une puissance allant jusqu’à 250 lumens, avec une autonomie maximale de 2 heures à ce niveau, ce qui la rend parfaite pour des footings ou des sorties courtes au lever du jour. Deux autres modes sont disponibles : 100 lumens et 10 lumens, offrant une autonomie de 3 à 20 heures, idéaux pour adapter l’éclairage selon les besoins.
La Free 900, quant à elle, est pensée pour des conditions plus exigeantes. Le mode que j’ai le plus utilisé est le 900 lumens, idéal pour les descentes où il faut un maximum d’éclairage ; il offre environ 4 heures d’autonomie. Deux autres modes complètent la gamme : 80 lumens (environ 30 heures), parfait pour les montées raides où un éclairage intense n’est pas nécessaire, et 400 lumens (environ 6 heures), un très bon compromis pour les portions intermédiaires et pour économiser la batterie.
Verdict
Pour conclure mon retour de test, j’ai vraiment apprécié utiliser ces deux modèles sur la même course. Le gros point fort de la gamme Free réside dans la possibilité d’ajouter autant de batteries déportées que l’on souhaite, ce qui permet de prolonger considérablement l’autonomie de la frontale. Les batteries sont légères et prennent peu de place dans le sac d’hydratation. La Free 900 est très complète : elle m’a été particulièrement utile lors des descentes et m’a permis de préserver de la fraîcheur physique grâce à sa légèreté. Tout le monde n’adhèrera pas forcément au concept de batterie déportée, mais pour ma part, j’ai vraiment apprécié.
Pour une utilisation plus quotidienne, lors de sorties sans gilet d’hydratation, je choisirais plutôt la Smini Fly, plus compacte et pratique, avec tout intégré directement sur le bandeau.
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