Avant de livrer nos impressions après plusieurs séances avec la Cloudboom Max, il nous semblait pertinent de revenir sur le positionnement de ce modèle. Une manière de replacer cette paire dans l’offre On et de préciser à qui elle s’adresse, avant d’entrer dans le détail de notre ressenti terrain.
Présentation de la Cloudboom Max
La Cloudboom Max est une chaussure de running conçue par On pour répondre aux exigences des longues distances sur route. Contrairement à de nombreux modèles de sa catégorie, elle ne repose pas sur une plaque en carbone, mais sur une plaque Speedboard en fibre de verre associée à une double couche de mousse Helion HF. L’objectif : proposer une alternative stable, confortable et réactive à la fois.
Avec un poids contenu autour de 250 g et un drop de 8 mm, elle offre une géométrie pensée pour accompagner le déroulé naturel du pied sur la durée. La semelle externe, structurée avec la technologie CloudTec, assure l’amorti à chaque impact. Le design épuré, l’empeigne respirante et les matériaux recyclés viennent compléter un ensemble résolument orienté vers une performance maîtrisée.
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La Cloudboom Max dans la gamme On
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Dans l’écosystème performance de la marque suisse, la Cloudboom Max occupe une place à part. Là où des modèles comme la Cloudboom Echo ou la Cloudboom Strike visent la performance pure et les chronos agressifs, la Cloudboom Max prend un chemin plus mesuré. On a fait le choix de s’éloigner des standards du marché, dominé par les chaussures carbone, pour proposer une solution alternative pensée pour les coureurs qui privilégient la régularité à l’intensité.
Pour qui est la On Cloudboom Max ?
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La Cloudboom Max s’adresse avant tout aux coureurs réguliers visant un temps de 4 à 5 heures sur marathon. Elle s’adresse aussi à ceux qui recherchent une chaussure de longue distance capable de leur offrir à la fois amorti, stabilité et réactivité, sans la rigidité d’une plaque carbone. Ce profil inclut aussi bien des coureurs en phase de progression que des athlètes expérimentés souhaitant une alternative plus tolérante pour l’entraînement. Elle trouve sa place aussi bien en sortie longue qu’en bloc spécifique sur route.
Le test complet de la On Cloudboom Max
J’ai (Thomas Piquart) testé ce modèle sur plusieurs sorties pour me faire une idée de ce que cette Cloudboom Max a dans le ventre.
Détail des séances :
- 14×1’10 récup 0’50
- Footing 1h
- Sortie rythmée 1h10
- Footings > 40min
Confort
Note :
(10/10)
Je ne me faisais pas trop de soucis sur ce point : le confort est très bon. Elle me rappelle la Cloudeclipse au niveau du talon, avec des renforts qui évitent les frottements et les échauffements pendant l’effort. Le mesh est vraiment agréable et englobe bien le pied. Après un serrage avec les lacets, le confort reste bon, mais il pourrait être légèrement amélioré. La languette, très fine, même si elle est renforcée de façon stratégique, manque un peu d’épaisseur pour que ce soit parfait.
Dynamisme
Note :
(7/10)
Qui dit Cloudboom dit évidemment performance. Ici, on n’est pas sur une plaque carbone comme la Cloudboom Strike, mais sur une plaque en fibre de verre. On sent que c’est moins explosif, ce qui s’explique aussi par la rigidité de la mousse (j’y reviens juste après). Bien que pensée pour des marathons autour de 4h, la paire permet de varier les allures et d’aller chercher du 3’20/km sans trop de difficultés. Elle se révèle donc assez polyvalente. Pas vraiment de sensation de rebond, mais plutôt une rigidité qui contribue à rendre la chaussure dynamique.
Amorti
Note :
(6/10)
C’est sans doute le point qui m’a le plus déçu. La marque annonce une double couche de mousse Helion HF, mais la sensation reste très rigide. Je n’ai pas retrouvé l’« amorti maximal » annoncé, et cette rigidité se traduit par des mollets vite chargés lors des séances. Après 80 km, la mousse s’assouplit légèrement (comme souvent avec On), mais on reste loin de mes attentes pour une « Cloudboom Max ».
Cela dit, je ne suis pas le profil cible. Ce modèle conviendra mieux aux coureurs plus lourds, en quête de stabilité. J’ai échangé avec certains d’entre eux, et ils en sont ravis. En revanche, si comme moi vous cherchiez une paire pour des entraînements dynamiques, je vous conseille plutôt une Monster Hyper ou une Cloudboom Zone.
Stabilité / maintien
Note :
(10/10)
Sur ces deux aspects, la paire frôle la perfection. La surface de contact au sol est large, et la rigidité de la mousse combinée à la plaque en fibre de verre offre une stabilité impressionnante. On se sent en sécurité, renforcé par un laçage efficace et un mesh qui englobe bien le pied. Que ce soit dans les virages ou sur les lignes droites, c’est impeccable.
Adhérence
Note :
(9/10)
Je n’avais aucun doute sur ce paramètre, et j’ai eu raison. Le caoutchouc qui recouvre une large partie de la semelle fait le job. Testée sur route sèche et humide, je n’ai eu aucune mauvaise surprise. Je n’ai pas encore pu la mettre sous grosse pluie, mais je ne pense pas que ce sera un problème.
Verdict
La Cloudboom Max est une chaussure qui mise sur la stabilité, et le confort au détriment d’un amorti moelleux. Si elle ne correspond pas à mon profil et à mes attentes en matière de dynamisme et de confort pour l’entraînement, elle trouvera clairement son public auprès des coureurs plus lourds ou à la recherche d’une paire sécurisante sur la durée.
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