Chaussures de running

Un athlète français avec des Alphafly masquées au marathon de Valence

Publié le 23/12/2020 Mis à jour le 05/07/2023

Les chaussures à plaque carbone ont envahi le peloton du marathon de Valence 2020. Le français Medhi Frère, sponsorisé par adidas, ne portait pourtant pas les adizero adios pro de son équipementier ...

Dimanche 6 décembre se tenait le marathon de Valence. Il s’agissait de la dernière grosse échéance pour les marathoniens et on y a vu naître de très belles performances. Quelques français y étaient présents et ont d’ailleurs brillé avec de beaux chronos à l’arrivée. Le premier tricolore à franchir la ligne fut Medhi Frère. Le plus jeune coureur de la délégation française a fait forte impression avec un très gros chrono de 2h08’55, améliorant ainsi son précédent record de plus de 5minutes. Il est ainsi devenu le sixième français à descendre sous la barre des 2h09 !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Mehdi Frère (@mehdifrere)

Des Alphafly masquées aux pieds de Medhi Frère

Sponsorisé par adidas, Medhi Frère était bien entendu vêtu d’une tenue de la marque aux trois bandes. En revanche, si on s’attendait à voir une paire d’adizero adios pro à ses pieds, c’est un tout autre modèle qu’il portait ! Masquées de noir, ses chaussures laissaient en effet aisément transparaître la silhouette de la fameuse Air Zoom Alphafly Next%. Pas d’adidas donc, mais une paire de Nike aux pieds de l’athlète français. Une décision surprenante, d’autant plus que la adizero adios pro fait ses preuves en ce moment sur les plus grandes courses internationales, avec des records et victoires à la clé.

medhi_frere_adidas_alphafly_masquées

Pour des raisons de contrat avec son équipementier, Medhi Frère a dû choisir de masquer ses chaussures. Mais cet athlète ne se cache pas derrière ces nouveaux modèles à plaque carbone et admet clairement que les performances sont désormais boostées par ces innovations. Dans un entretien avec Widermag, il s’est d’ailleurs montré très humble face aux performances passées réalisées par les plus grands marathoniens français sans ces fameuses plaques carbone : « Je n’avais pas les mêmes chaussures qu’Abdellah Béhar, Benoît Z ou Driss El-Himer », a-t-il précisé. Aujourd’hui, il estime d’ailleurs qu’il a pu gagner 2 à 3 minutes à l’aide de cette nouvelle technologie.

Crédits photos : Alexis Sanchez / Serrano con el deporte

Aucun commentaire pour le moment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites anonymes. En savoir plus Ok